- feuille paroissiale du 16 au 24 novembre
- projet pastoral missionnaire
- rentrée du catéchisme
- catéchuménat
- le Synode et la paroisse
- denier du culte : formulaire ou en ligne
- la paroisse en photos
Parmi les fêtes chrétiennes catholiques, nous pouvons compter LA TOUSSAINT.
Le mois de novembre de chaque année débute par cette fête suivie aussitôt du jour de prière pour les défunts. Au moment où la nuit prend de plus en plus possession des jours et où s’annonce l’hiver, ces deux temps de célébration viennent nous rappeler notre condition de mortels tout en nous aidant à saisir le sens ultime de notre existence humaine.
Temps de fête, c’est-à-dire de réjouissance, mais également temps marqué par la tristesse des séparations, ces deux journées touchent au plus intime de ce que nous sommes. Elles nous renvoient autant à notre espérance chrétienne qu’à nos solidarités entre vivants et morts, sans négliger ou mépriser nos angoisses naturelles devant la mort, la nôtre et celle de ceux que nous aimons.
Les Saints sont des personnes qui ont vécu comme nous vivons aujourd’hui. Mais s’ils sont honorés, c’est parce qu’ils ont été des vivant et lumineux témoins du Christ.
Ceux qui qui sont officiellement connus le sont devenus par la procédure dite de canonisation. Beaucoup d’entre eux sont inconnus. Cependant, ils ont vécu dans la fidélité à l’évangile.
Cette fête doit nous rappeler que nous sommes tous appelés à la Sainteté. Même si les chemins pour y parvenir sont différents.
La sainteté, c’est-à-dire l’union au seul Saint, n’est pas un chemin réservé à quelques êtres exceptionnels, mais c’est bien l’état auquel, si nous le choisissons, nous sommes toutes et tous destinés.
À l’occasion de ces deux jours de célébration, nous sommes également invités à découvrir que tous ceux qui nous ont précédés dans l’épreuve de la mort restent en communion avec nous, et qu’ils gardent une capacité d’agir sous l’action de l’Esprit de Dieu qui les habite de façon permanente. Car si la mort vient mettre une limite à nos existences terrestres, à nos corps corruptibles, à nos relations physiquement sensibles, elle ne nous enferme pas pour autant sous les scellés de l’abîme et du vide. La Parole de Dieu et l’Église nous enseignent que les défunts entrent dans une nouvelle proximité avec Dieu. Placés dans la lumière du Celui-ci, illuminés par sa gloire, ils peuvent nous en faire profiter au moyen de leurs prières pour nous. Pouvant maintenant contempler le Christ Ressuscité et adhérer totalement à son mystère, ils ont la capacité d‘intercéder pour nous, comme tous les saints officiellement reconnus. C’est ce que l’Église appelle « la communion des saints », c’est-à-dire la solidarité entre les vivants de ce côté-ci de la vie, et les vivants de l’autre côté de la vie.
Ces deux fêtes illumineront tout ce mois de novembre et nous conduiront vers une nouvelle année liturgique qui s’ouvrira le dernier dimanche de novembre. Nous entrerons alors de plain-pied dans le temps de l’Avent que nous vivrons sous le signe de la solidarité et de la fraternité. Nous y reviendrons le mois prochain.
Bonne fête de La Toussaint à tous !
Père OMVA EDOU
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Parmi les fêtes chrétiennes catholiques, nous pouvons compter LA TOUSSAINT.
Le mois de novembre de chaque année débute par cette fête suivie aussitôt du jour de prière pour les défunts. Au moment où la nuit prend de plus en plus possession des jours et où s’annonce l’hiver, ces deux temps de célébration viennent nous rappeler notre condition de mortels tout en nous aidant à saisir le sens ultime de notre existence humaine.
Temps de fête, c’est-à-dire de réjouissance, mais également temps marqué par la tristesse des séparations, ces deux journées touchent au plus intime de ce que nous sommes. Elles nous renvoient autant à notre espérance chrétienne qu’à nos solidarités entre vivants et morts, sans négliger ou mépriser nos angoisses naturelles devant la mort, la nôtre et celle de ceux que nous aimons.
Les Saints sont des personnes qui ont vécu comme nous vivons aujourd’hui. Mais s’ils sont honorés, c’est parce qu’ils ont été des vivant et lumineux témoins du Christ.
Ceux qui qui sont officiellement connus le sont devenus par la procédure dite de canonisation. Beaucoup d’entre eux sont inconnus. Cependant, ils ont vécu dans la fidélité à l’évangile.
Cette fête doit nous rappeler que nous sommes tous appelés à la Sainteté. Même si les chemins pour y parvenir sont différents.
La sainteté, c’est-à-dire l’union au seul Saint, n’est pas un chemin réservé à quelques êtres exceptionnels, mais c’est bien l’état auquel, si nous le choisissons, nous sommes toutes et tous destinés.
À l’occasion de ces deux jours de célébration, nous sommes également invités à découvrir que tous ceux qui nous ont précédés dans l’épreuve de la mort restent en communion avec nous, et qu’ils gardent une capacité d’agir sous l’action de l’Esprit de Dieu qui les habite de façon permanente. Car si la mort vient mettre une limite à nos existences terrestres, à nos corps corruptibles, à nos relations physiquement sensibles, elle ne nous enferme pas pour autant sous les scellés de l’abîme et du vide. La Parole de Dieu et l’Église nous enseignent que les défunts entrent dans une nouvelle proximité avec Dieu. Placés dans la lumière du Celui-ci, illuminés par sa gloire, ils peuvent nous en faire profiter au moyen de leurs prières pour nous. Pouvant maintenant contempler le Christ Ressuscité et adhérer totalement à son mystère, ils ont la capacité d‘intercéder pour nous, comme tous les saints officiellement reconnus. C’est ce que l’Église appelle « la communion des saints », c’est-à-dire la solidarité entre les vivants de ce côté-ci de la vie, et les vivants de l’autre côté de la vie.
Ces deux fêtes illumineront tout ce mois de novembre et nous conduiront vers une nouvelle année liturgique qui s’ouvrira le dernier dimanche de novembre. Nous entrerons alors de plain-pied dans le temps de l’Avent que nous vivrons sous le signe de la solidarité et de la fraternité. Nous y reviendrons le mois prochain.
Bonne fête de La Toussaint à tous !
Père OMVA EDOU