La paroisse d'Anet est composée d'un groupement d'églises situées sur vingt communes (17400 habitants), comprenant l'église d'Anet et les églises-relais :
Eglise d'Anet (Eure-et-Loir)
Anet
L'origine de l'implantation de l'église d'Anet remonte au Vè siècle.
Au XIè, construction d'une petite église romane dédiée à Saint Cyr et Sainte Julitte. L'église dépend alors de l'abbaye bénédictine de St Père de Chartes.
Au début du XVIè siècle, remaniement de l'église et dédicace de celle-ci, en 1515, à Saint Lain.
A partir de 1660, Diane de Poitiers, revenue à Anet, se consacre à réparer, à agrandir et à embellir l'église, détériorée par les premières guerres de religion et devenue trop petite. Philibert Delorme, illustre architecte du château d'Anet, donne à l'église son harmonie très Renaissance.
Les travaux sont ralentis à la mort de Diane de Poitiers, en 1566, et les voûtes des bas-côtés ne sont terminées qu'en 1581. La nef reste voûtée en bois.
Le clocher est terminé en 1640 et la voûte centrale est maçonnée en 1878.
C'est entre 1670 et 1680, que l'église d'Anet a repris son nom de Saint-Cyr et Sainte-Julitte.
L'origine de l'implantation de l'église d'Anet remonte au Vè siècle.
Au XIè, construction d'une petite église romane dédiée à Saint Cyr et Sainte Julitte. L'église dépend alors de l'abbaye bénédictine de St Père de Chartes.
Au début du XVIè siècle, remaniement de l'église et dédicace de celle-ci, en 1515, à Saint Lain.
A partir de 1660, Diane de Poitiers, revenue à Anet, se consacre à réparer, à agrandir et à embellir l'église, détériorée par les premières guerres de religion et devenue trop petite. Philibert Delorme, illustre architecte du château d'Anet, donne à l'église son harmonie très Renaissance.
Les travaux sont ralentis à la mort de Diane de Poitiers, en 1566, et les voûtes des bas-côtés ne sont terminées qu'en 1581. La nef reste voûtée en bois.
Le clocher est terminé en 1640 et la voûte centrale est maçonnée en 1878.
C'est entre 1670 et 1680, que l'église d'Anet a repris son nom de Saint-Cyr et Sainte-Julitte.
Eglise d'Abondant (Eure-et-Loir)
Abondant
Église Saint-Pierre, XIIIe siècle. Une église existait au village dès le XIIème siècle. L'église actuelle, dédiée à Saint-Pierre fut construite au XVIème siècle. Juste avant le chœur, à gauche et à droite, on remarquera, en haut des ouvertures, les restes des anciens vitraux du XVIème siècle. On y voit de nombreuses figures, des soldats, le miracle du bâton fleuri de Saint-Joseph, la vierge.
Texte à compléter.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr.
Merci d'avance
Église Saint-Pierre, XIIIe siècle. Une église existait au village dès le XIIème siècle. L'église actuelle, dédiée à Saint-Pierre fut construite au XVIème siècle. Juste avant le chœur, à gauche et à droite, on remarquera, en haut des ouvertures, les restes des anciens vitraux du XVIème siècle. On y voit de nombreuses figures, des soldats, le miracle du bâton fleuri de Saint-Joseph, la vierge.
Texte à compléter.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr.
Merci d'avance
Eglise de Berchères (Eure-et-Loir)
Berchères
Les archives nous disent de cette église : "Elle est mentionnée au XIIIe siècle sous le vocable de Saint Rémi et cela parmi les paroisses du Chapitre de Chartres,...".
"L'édification première doit être du XIIe siècle."
"Cet édifice, un des plus remarquables du canton d'Anet, a 25 mètres de long sur 16 mètres de large; il se compose d'une nef principale de 15 mètres sur 16 mètres, de deux nefs latérales ayant chacune 5 mètres de large"
Les deux nefs latérales ont été sans doute ajoutées entre 1780 et 1840, changeant très sensiblement l'aspect initial de l'église, en particulier celle du côté droit qui relie une des chapelles jusqu'au clocher, ce qui incruste celui-ci dans le bâtiment.
Dans l'église, beaucoup de tableaux de sujets religieux. Enfin, la cloche date de 1759 et pèse 335 livres; elle se prénomme "Marie-Louise".
Les archives nous disent de cette église : "Elle est mentionnée au XIIIe siècle sous le vocable de Saint Rémi et cela parmi les paroisses du Chapitre de Chartres,...".
"L'édification première doit être du XIIe siècle."
"Cet édifice, un des plus remarquables du canton d'Anet, a 25 mètres de long sur 16 mètres de large; il se compose d'une nef principale de 15 mètres sur 16 mètres, de deux nefs latérales ayant chacune 5 mètres de large"
Les deux nefs latérales ont été sans doute ajoutées entre 1780 et 1840, changeant très sensiblement l'aspect initial de l'église, en particulier celle du côté droit qui relie une des chapelles jusqu'au clocher, ce qui incruste celui-ci dans le bâtiment.
Dans l'église, beaucoup de tableaux de sujets religieux. Enfin, la cloche date de 1759 et pèse 335 livres; elle se prénomme "Marie-Louise".
Eglise de Boncourt (Eure-et-Loir)
Boncourt
Vaisseau unique, chœur plus large que la nef, chevet à trois pans. Une baie en arc brisé fait communiquer la nef, plus ancienne, avec le chœur de tradition gothique. Fenêtres symétriques. Voûte à charpente apparente avec lambris plâtrés. Belle statue de Saint Martin et fresques modernes de Paul Ackermann.
La nef, en blocage grossier, a été construite la première. Les murs du chœur sont plus réguliers, comportant contreforts et corniche.
Le clocher, qui passe du carré à l'octogone, surgit de la toiture à la seconde travée de la nef.
D'après Pierre BIZEAU, archiviste diocésain.
Vaisseau unique, chœur plus large que la nef, chevet à trois pans. Une baie en arc brisé fait communiquer la nef, plus ancienne, avec le chœur de tradition gothique. Fenêtres symétriques. Voûte à charpente apparente avec lambris plâtrés. Belle statue de Saint Martin et fresques modernes de Paul Ackermann.
La nef, en blocage grossier, a été construite la première. Les murs du chœur sont plus réguliers, comportant contreforts et corniche.
Le clocher, qui passe du carré à l'octogone, surgit de la toiture à la seconde travée de la nef.
D'après Pierre BIZEAU, archiviste diocésain.
Eglise de Bû (Eure-et-Loir)
Bû
Eglise Notre-Dame : de style roman, de nombreuses fois remaniée, avec une verrière remarquable occupant toutes les ouvertures.
Eglise bâtie entre le XIIe et XIIIe siècle et construite en moellons de silex tirés de carrières de la commune et de grés provenant de Gressey, canton de Houdan.
Classée monument historique depuis 1963, l'église de Bû était incluse dans les terres du prieuré de Bû qui fut vendu en 1791 comme bien national.
Ses dimensions sont d'environ 40 mètres de long sur 20 mètres de large.
L’église présente d’importants désordres dus à l’humidité, majoritairement visibles à l’intérieur de l’édifice. Celui-ci a fait l’objet d’une première phase de travaux d’assainissement qui se sont achevés en juillet 2019.
Eglise Notre-Dame : de style roman, de nombreuses fois remaniée, avec une verrière remarquable occupant toutes les ouvertures.
Eglise bâtie entre le XIIe et XIIIe siècle et construite en moellons de silex tirés de carrières de la commune et de grés provenant de Gressey, canton de Houdan.
Classée monument historique depuis 1963, l'église de Bû était incluse dans les terres du prieuré de Bû qui fut vendu en 1791 comme bien national.
Ses dimensions sont d'environ 40 mètres de long sur 20 mètres de large.
L’église présente d’importants désordres dus à l’humidité, majoritairement visibles à l’intérieur de l’édifice. Celui-ci a fait l’objet d’une première phase de travaux d’assainissement qui se sont achevés en juillet 2019.
Eglise de Champagne (Eure-et-Loir)
Champagne
A l’installation des Chevaliers de l’Hospital à Champagne, ils ne construisirent pas de Chapelle particulière à l’intérieur de la Commanderie et ils se servirent de l’Eglise Paroissiale.
Donc l’Eglise et par conséquent le Village existaient avant la venue des Chevaliers à Champagne qui se situe vers le milieu du 12ème siècle.
L’Eglise a-t-elle toujours été dédiée à la Sainte Croix ? Ne serait-ce pas les Chevaliers de St Jean de Jérusalem qui en raison de l’origine de leur Ordre, lui auraient donné ce patronage ?
Rappelons les faits.
La tradition attribue à l’Impératrice Hélène mère de Constantin, l’honneur d’avoir fait rechercher, et d’avoir retrouvé la Croix du St Sauveur. On la découvrit à l’endroit même du calvaire. Plus tard, HÉRACLIUS vainquit les Perses, leur reprit la Croix qu’ils avaient ravie, et la rapporta solennellement à Jérusalem le 3 mai 628. C’est cette date qui a été choisie pour la fête de l’invention de la Sainte Croix.
Il serait donc possible que l’Ordre qui prit naissance à Jérusalem ait désiré marquer sa prise de possession de l’Eglise Paroissiale en la dédiant à la Sainte Croix. Ce serait aussi la raison pour laquelle on y voit les statues de Ste Hélène et de St Jean-Baptiste.
Le clocher abrite une cloche de 64 cm de hauteur pour 77 cm de diamètre au bas de la robe. Bénie en 1638, elle se nomme Hélène. Sous l’inscription, entre deux filets, court une guirlande de fleurs de lys et de petites roses. Une croix figure au- dessus de trois filets décorant le haut de la pince (bas de la cloche où frappe le battant) et trois autres filets courent sur la partie inférieure.
A l’installation des Chevaliers de l’Hospital à Champagne, ils ne construisirent pas de Chapelle particulière à l’intérieur de la Commanderie et ils se servirent de l’Eglise Paroissiale.
Donc l’Eglise et par conséquent le Village existaient avant la venue des Chevaliers à Champagne qui se situe vers le milieu du 12ème siècle.
L’Eglise a-t-elle toujours été dédiée à la Sainte Croix ? Ne serait-ce pas les Chevaliers de St Jean de Jérusalem qui en raison de l’origine de leur Ordre, lui auraient donné ce patronage ?
Rappelons les faits.
La tradition attribue à l’Impératrice Hélène mère de Constantin, l’honneur d’avoir fait rechercher, et d’avoir retrouvé la Croix du St Sauveur. On la découvrit à l’endroit même du calvaire. Plus tard, HÉRACLIUS vainquit les Perses, leur reprit la Croix qu’ils avaient ravie, et la rapporta solennellement à Jérusalem le 3 mai 628. C’est cette date qui a été choisie pour la fête de l’invention de la Sainte Croix.
Il serait donc possible que l’Ordre qui prit naissance à Jérusalem ait désiré marquer sa prise de possession de l’Eglise Paroissiale en la dédiant à la Sainte Croix. Ce serait aussi la raison pour laquelle on y voit les statues de Ste Hélène et de St Jean-Baptiste.
Le clocher abrite une cloche de 64 cm de hauteur pour 77 cm de diamètre au bas de la robe. Bénie en 1638, elle se nomme Hélène. Sous l’inscription, entre deux filets, court une guirlande de fleurs de lys et de petites roses. Une croix figure au- dessus de trois filets décorant le haut de la pince (bas de la cloche où frappe le battant) et trois autres filets courent sur la partie inférieure.
Eglise de Gilles (Eure-et-Loir)
Gilles
L'église, placée sous le vocable de Saint Aignan, semble dater du XIIè siècle. Elle mesure 28 mètres de longueur sur 9 de largeur. Elle a été construite en moellons des carrières d'Oulins.
La nef mesure 17 mètres et le chœur 12 mètres sur 9, avec 6 fenêtres ogivales des 14/15è siècle.
L'autel et son retable sont de style grec. Un tableau représentant Saint-Louis recevant la couronne d'épines date de 1772.
Le clocher refait au 19è est de style byzantin. La cloche actuelle a été bénie en 1808.
Au 12è siècle, les religieux des Blancs Manteaux de Paris étaient possesseurs de l'église, qui devient au 13è la propriété de l'abbaye Saint Germain de Paris. Elle fut cédée à l'évêque de Chartes au 14è siècle, qui installe lui-même un curé et deux vicaires, car la paroisse était très riche.
L'église fut saccagée à la révolution et tous les ornements furent brûlés. Une partie de ceux-ci fut remplacée par la famille de Launay, du château de Vitray.
L'église, placée sous le vocable de Saint Aignan, semble dater du XIIè siècle. Elle mesure 28 mètres de longueur sur 9 de largeur. Elle a été construite en moellons des carrières d'Oulins.
La nef mesure 17 mètres et le chœur 12 mètres sur 9, avec 6 fenêtres ogivales des 14/15è siècle.
L'autel et son retable sont de style grec. Un tableau représentant Saint-Louis recevant la couronne d'épines date de 1772.
Le clocher refait au 19è est de style byzantin. La cloche actuelle a été bénie en 1808.
Au 12è siècle, les religieux des Blancs Manteaux de Paris étaient possesseurs de l'église, qui devient au 13è la propriété de l'abbaye Saint Germain de Paris. Elle fut cédée à l'évêque de Chartes au 14è siècle, qui installe lui-même un curé et deux vicaires, car la paroisse était très riche.
L'église fut saccagée à la révolution et tous les ornements furent brûlés. Une partie de ceux-ci fut remplacée par la famille de Launay, du château de Vitray.
Eglise de Goussainville (Eure-et-Loir)
Goussainville
Belle église paroissiale dédiée à Saint Aignan, construite au début du XIVe siècle dans le style roman. La cloche baptisée « Marie » en 1606 est classée monument historique. Remarquer également les boiseries du XVIII siècle et les statues polychromes.
Texte à compléter.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr. Merci d'avance
Belle église paroissiale dédiée à Saint Aignan, construite au début du XIVe siècle dans le style roman. La cloche baptisée « Marie » en 1606 est classée monument historique. Remarquer également les boiseries du XVIII siècle et les statues polychromes.
Texte à compléter.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr. Merci d'avance
Eglise de Guainville (Eure-et-Loir)
Guainville
Eglise Saint-Pierre
Au centre du Bourg se dresse l’église Saint-Pierre, une abbatiale construite par des moines aux XIe et XIIe siècle, une des plus remarquables de la contrée, par son architecture hardie et élégante et l’harmonie de son plan; elle porte le cachet du déclin du Moyen-Âge et de l’aurore de la Renaissance. De nombreux éléments remontent au XVe siècle, époque appelée gothique flamboyant. Ces moines, probablement de l’ordre des Cisterciens, défrichèrent la forêt qui s’étendait alors, apprirent aux habitants à cultiver la terre et créèrent des vignobles sur les coteaux ensoleillés. Parmi les dalles intérieures de l’église, se trouvent plusieurs pierres tumulaires dont la vétusté ne permet plus d’en connaître l’âge précis, une seule présente encore le millésime de MCXII (1112). Pendant des siècles, jusqu’en 1869, le cimetière communal était classiquement disposé autour de l’église.
D'après Francis CHAMBAT .
et
Eglise Saint-Pierre
Au centre du Bourg se dresse l’église Saint-Pierre, une abbatiale construite par des moines aux XIe et XIIe siècle, une des plus remarquables de la contrée, par son architecture hardie et élégante et l’harmonie de son plan; elle porte le cachet du déclin du Moyen-Âge et de l’aurore de la Renaissance. De nombreux éléments remontent au XVe siècle, époque appelée gothique flamboyant. Ces moines, probablement de l’ordre des Cisterciens, défrichèrent la forêt qui s’étendait alors, apprirent aux habitants à cultiver la terre et créèrent des vignobles sur les coteaux ensoleillés. Parmi les dalles intérieures de l’église, se trouvent plusieurs pierres tumulaires dont la vétusté ne permet plus d’en connaître l’âge précis, une seule présente encore le millésime de MCXII (1112). Pendant des siècles, jusqu’en 1869, le cimetière communal était classiquement disposé autour de l’église.
D'après Francis CHAMBAT
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Chapelle ND de Bonne-Nouvelle à Guainville (Eure-et-Loir)
Chapelle et pèlerinage de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle
Nous sommes au 13è siècle. Un écuyer frappe à la porte du château d'un seigneur parti depuis 2 ans combattre les Sarrasins. Il s'adresse à la Dame en ces termes : « Ouvrez, noble Dame, Bonne Nouvelle je vous apporte : Monseigneur est vivant. » De fait, vers 1220, le seigneur à son retour érige un sanctuaire en reconnaissance à Notre-Dame, qui prit dès lors ce vocable de Bonne Nouvelle.
Agrandie en 1519, la chapelle devint église et une colonie d'Ermites de St Augustin s'établit à son abri. Diane de Poitiers, châtelaine d'Anet y vint fréquemment et jusqu'au 18è siècle le renom et la prospérité de Bonne Nouvelle ne se ralentirent pas. Le 25 mars, jour le l'Annonciation, était traditionnellement jour de pèlerinage des vignerons, très nombreux à cette époque dans la région, ce qui représentait une affluence de 3000 pèlerins : « A Bonne Nouvelle, disaient-ils, nous saurons la qualité du vin ». Après la Révolution française et bien des dégradations, l'église fut restaurée surtout à partir de 1974. Désormais elle revit, surtout au pèlerinage remis en honneur au mois de mai, « mois de Marie », et pour la Solennité de l'Assomption, le 15 août.
Nous sommes au 13è siècle. Un écuyer frappe à la porte du château d'un seigneur parti depuis 2 ans combattre les Sarrasins. Il s'adresse à la Dame en ces termes : « Ouvrez, noble Dame, Bonne Nouvelle je vous apporte : Monseigneur est vivant. » De fait, vers 1220, le seigneur à son retour érige un sanctuaire en reconnaissance à Notre-Dame, qui prit dès lors ce vocable de Bonne Nouvelle.
Agrandie en 1519, la chapelle devint église et une colonie d'Ermites de St Augustin s'établit à son abri. Diane de Poitiers, châtelaine d'Anet y vint fréquemment et jusqu'au 18è siècle le renom et la prospérité de Bonne Nouvelle ne se ralentirent pas. Le 25 mars, jour le l'Annonciation, était traditionnellement jour de pèlerinage des vignerons, très nombreux à cette époque dans la région, ce qui représentait une affluence de 3000 pèlerins : « A Bonne Nouvelle, disaient-ils, nous saurons la qualité du vin ». Après la Révolution française et bien des dégradations, l'église fut restaurée surtout à partir de 1974. Désormais elle revit, surtout au pèlerinage remis en honneur au mois de mai, « mois de Marie », et pour la Solennité de l'Assomption, le 15 août.
Eglise de Havelu (Eure-et-Loir)
Havelu
Eglise Saint-Blaise
Le seul monument du village d'Havelu est son église du XVIème siècle, dédiée à Saint Blaise.
Le plan octogonal du clocher permet une flèche aiguë. L'église est la seule du canton à être couverte d'ardoises. La cloche date de 1877 et se prénomme Marie-Victoire-Françoise.
La porte occidentale est une oeuvre de transition bien que de transition gothique. Au sud sur le linteau de la porte murée, une coquille est gravée. Sur la façade, les fenêtres du XVIème sont, comme à cette époque, de petite dimension, dessinées en plein cintre et placées haut.
A l'intérieur, c'est un vaisseau unique, dont la voûte est décorée d'étoiles en relief fixées à un lambris, qui a valeur de document du XVIème siècle. Le retable-cloison est signé de Pierre Fillastre en 1753. Au centre, un tableau de la Résurrection. Deux autres tableaux : Saint Blaise et Sainte Barbe. La chaire a le dessous de la cuve en forme de cloche. L'arc triomphal qui supporte un crucifix est le seul à être resté en place dans la région.
Eglise Saint-Blaise
Le seul monument du village d'Havelu est son église du XVIème siècle, dédiée à Saint Blaise.
Le plan octogonal du clocher permet une flèche aiguë. L'église est la seule du canton à être couverte d'ardoises. La cloche date de 1877 et se prénomme Marie-Victoire-Françoise.
La porte occidentale est une oeuvre de transition bien que de transition gothique. Au sud sur le linteau de la porte murée, une coquille est gravée. Sur la façade, les fenêtres du XVIème sont, comme à cette époque, de petite dimension, dessinées en plein cintre et placées haut.
A l'intérieur, c'est un vaisseau unique, dont la voûte est décorée d'étoiles en relief fixées à un lambris, qui a valeur de document du XVIème siècle. Le retable-cloison est signé de Pierre Fillastre en 1753. Au centre, un tableau de la Résurrection. Deux autres tableaux : Saint Blaise et Sainte Barbe. La chaire a le dessous de la cuve en forme de cloche. L'arc triomphal qui supporte un crucifix est le seul à être resté en place dans la région.
Eglise de la Chaussée-d'Ivry (Eure-et-Loir)
La Chaussée-d'Ivry
L'église, placée sous le vocable de Saint Blaise, semble avoir été construite au XIIIe siècle; au moins pour l'essentiel, c'est-à-dire la nef, le chœur et le massif de la tour. Elle est mentionnée, en effet, dès 1215 et se trouve ainsi décrite : "située au centre du village, elle forme un rectangle de 23 mètres sur 6 m 50 de largeur, construite sans contreforts en mauvaise maçonnerie de cailloux...". Mauvaise maçonnerie peut-être, mais qui tient toujours debout !
C'est vraisemblablement après le siège de La Chaussée par les Anglais en 1424, que la tour fut rehaussée et que fut construite la tourelle d'accès au clocher, coiffée d'un toit d'ardoises dont l'élégance contraste avec la simplicité de l'édifice lui-même. Les cloches de l'ancien carillon placées sur le faîte, complètent le pittoresque de cet ensemble.
Une chapelle communiquant avec le chœur fut construite vers la fin du XVe siècle ou au début du XVIe.
Le clocher et la tourelle sont classés à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
L'église, placée sous le vocable de Saint Blaise, semble avoir été construite au XIIIe siècle; au moins pour l'essentiel, c'est-à-dire la nef, le chœur et le massif de la tour. Elle est mentionnée, en effet, dès 1215 et se trouve ainsi décrite : "située au centre du village, elle forme un rectangle de 23 mètres sur 6 m 50 de largeur, construite sans contreforts en mauvaise maçonnerie de cailloux...". Mauvaise maçonnerie peut-être, mais qui tient toujours debout !
C'est vraisemblablement après le siège de La Chaussée par les Anglais en 1424, que la tour fut rehaussée et que fut construite la tourelle d'accès au clocher, coiffée d'un toit d'ardoises dont l'élégance contraste avec la simplicité de l'édifice lui-même. Les cloches de l'ancien carillon placées sur le faîte, complètent le pittoresque de cet ensemble.
Une chapelle communiquant avec le chœur fut construite vers la fin du XVe siècle ou au début du XVIe.
Le clocher et la tourelle sont classés à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Eglise du Mesnil-Simon (Eure-et-Loir)
Le Mesnil-Simon
L'église Saint-Nicolas du Mesnil-Simon est citée par Irminon au VIIIè siècle. Une charte de 1145 par Henri II, roi d'Angleterre, mentionne le don de l'église par Foulques d'Anet à l'abbaye du Bec-Hellouin.
On remarque la construction en blocage de silex sur socle de grès taillé, la toiture soulignée par une corniche, les contreforts en appareil régulier, une litre (ceinture) qui court sur le mur et une petite porte murée.
Le clocher, situé au-dessus de la quatrième travée, est carré en maçonnerie de moellons sans contreforts, les chaînages d'angle sont harpés. Une chape en charpente est appuyée sur les quatre murs et ménage la transition avec la flèche terminée par une aiguille octogonale de 7 mètres de haut. Avant la révolution, il y avait deux cloches; l'une fut transportée à Dreux et l'autre refondue et bénite en 1818. Dans le cimetière, mausolée où repose la famille de Malebranche et, en particulier, Nicolas (philosophe et théologien: 1638 / 1715)
A l'intérieur, l'église comporte une nef terminée par une abside à quatre pans et, séparé par des piliers et arcs du 15ème siècle, un bas-côté droit. La vaste nef est éclairée de 11 élégantes fenêtres. Du XVIè siècle: près de la chaire, un remarquable vitrail représentant l'arbre de Jessé et, dans la chapelle de la Vierge, la dalle funéraire de Jean du Bec et de Marguerite de Guainville.
Sauvegarde et restauration de cette église avec la Fondation de France : téléchargement du document
(octobre 2013)
L'église Saint-Nicolas du Mesnil-Simon est citée par Irminon au VIIIè siècle. Une charte de 1145 par Henri II, roi d'Angleterre, mentionne le don de l'église par Foulques d'Anet à l'abbaye du Bec-Hellouin.
On remarque la construction en blocage de silex sur socle de grès taillé, la toiture soulignée par une corniche, les contreforts en appareil régulier, une litre (ceinture) qui court sur le mur et une petite porte murée.
Le clocher, situé au-dessus de la quatrième travée, est carré en maçonnerie de moellons sans contreforts, les chaînages d'angle sont harpés. Une chape en charpente est appuyée sur les quatre murs et ménage la transition avec la flèche terminée par une aiguille octogonale de 7 mètres de haut. Avant la révolution, il y avait deux cloches; l'une fut transportée à Dreux et l'autre refondue et bénite en 1818. Dans le cimetière, mausolée où repose la famille de Malebranche et, en particulier, Nicolas (philosophe et théologien: 1638 / 1715)
A l'intérieur, l'église comporte une nef terminée par une abside à quatre pans et, séparé par des piliers et arcs du 15ème siècle, un bas-côté droit. La vaste nef est éclairée de 11 élégantes fenêtres. Du XVIè siècle: près de la chaire, un remarquable vitrail représentant l'arbre de Jessé et, dans la chapelle de la Vierge, la dalle funéraire de Jean du Bec et de Marguerite de Guainville.
Sauvegarde et restauration de cette église avec la Fondation de France : téléchargement du document
(octobre 2013)
Eglise de Marchezais (Eure-et-Loir)
Eglise d'Oulins (Eure-et-Loir)
Oulins
L’église Saint-Pierre d’Oulins est mentionnée au XIIe siècle comme appartenant aux Religieux de l’Abbaye de Saint Père. Construite en pierres d’Oulins, c’était à l’origine un rectangle de 7,60 sur 19 mètres. On y a successivement ajouté le sanctuaire (7m de long sur 5m de large, une sacristie, un porche (le caquetoire). Au seuil de ce porche une pierre blanche perpétue la mémoire d’un artisan maçon, le TETU.
Un petit clocher quadrangulaire a été posé entre la nef et le chœur. Sous le chœur s’étendent d’anciens caveaux dont on peut lire quelques inscriptions. La voute cintrée en bois a conservé des peintures figurant le soleil, la lune rappelant que le chœur d’une église est l’image du ciel.
En 1778, la seconde cloche de l’église a été refondue à Ezy…,elle a été baptisée et nommée Pierre par les habitants d’Oulins.
L’église Saint-Pierre d’Oulins est mentionnée au XIIe siècle comme appartenant aux Religieux de l’Abbaye de Saint Père. Construite en pierres d’Oulins, c’était à l’origine un rectangle de 7,60 sur 19 mètres. On y a successivement ajouté le sanctuaire (7m de long sur 5m de large, une sacristie, un porche (le caquetoire). Au seuil de ce porche une pierre blanche perpétue la mémoire d’un artisan maçon, le TETU.
Un petit clocher quadrangulaire a été posé entre la nef et le chœur. Sous le chœur s’étendent d’anciens caveaux dont on peut lire quelques inscriptions. La voute cintrée en bois a conservé des peintures figurant le soleil, la lune rappelant que le chœur d’une église est l’image du ciel.
En 1778, la seconde cloche de l’église a été refondue à Ezy…,elle a été baptisée et nommée Pierre par les habitants d’Oulins.
Eglise de Rouvres (Eure-et-Loir)
Rouvres
L'église est placée sous le vocable de Saint-Martin.
Cet édifice présente un parallélogramme long de 24 mètres et de 19 mètres de large, divisé en trois parties d'époques différentes.
La première, celle du milieu, est composée de la grande nef, du chœur et du sanctuaire; elle paraît dater du XIè siècle. La voute en bardeau est en plein-cintre avec poutres et aiguilles apparentes.
La seconde, la nef latérale droite, a été construite ou au moins restaurée en 1565; elle porte tous les signes de la Renaissance, accusés par les jolies sculptures des contreforts, des fenêtres et de la svelte tourelle triangulaire du clocher, terminée par une haute et élégante flèche, couverte en ardoises.
La troisième partie, construite vers 1820, comprend le prolongement de cette nef pour accueillir la sacristie et l'édification de la nef latérale gauche.
La tour du clocher renferme une cloche de 1600 kg qui porte le millésime de 1760.
L'église est placée sous le vocable de Saint-Martin.
Cet édifice présente un parallélogramme long de 24 mètres et de 19 mètres de large, divisé en trois parties d'époques différentes.
La première, celle du milieu, est composée de la grande nef, du chœur et du sanctuaire; elle paraît dater du XIè siècle. La voute en bardeau est en plein-cintre avec poutres et aiguilles apparentes.
La seconde, la nef latérale droite, a été construite ou au moins restaurée en 1565; elle porte tous les signes de la Renaissance, accusés par les jolies sculptures des contreforts, des fenêtres et de la svelte tourelle triangulaire du clocher, terminée par une haute et élégante flèche, couverte en ardoises.
La troisième partie, construite vers 1820, comprend le prolongement de cette nef pour accueillir la sacristie et l'édification de la nef latérale gauche.
La tour du clocher renferme une cloche de 1600 kg qui porte le millésime de 1760.
Eglise de Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir)
Saint-Lubin-de-la-Haye
Eglise Saint-Lubin
L'annuaire de Lefèvre, en 1863, décrit l'église ainsi: "l'église de Saint-Lubin forme un parallélogramme de 26 mètres de long sur 10 mètres de large. La nef, longue de 12 mètres, est la partie la plus ancienne de l'église; ses murs, construits en maçonnerie ordinaire de cailloux, sont percés de petites fenêtres en plein cintre. L'autre partie, de date plus récente, est en maçonnerie de pierre de taille (grès); cette partie comprend le choeur et le sanctuaire terminé par un plan polygonal. Une nouvelle sacristie a été bâtie derrière l'abside, en 1853.
L'entrée de l'église, précédée d'un porche, s'ouvre dans le mur méridional de la nef; à l'angle nord de cette nef s'élève une tour quadrangulaire surmontée d'un clocher".
Il est possible d'ajouter a cet inventaire, que la partie la plus ancienne date probablement du XIIème et que la partie la plus récente serait du XVIème siècle. La voute, rénovée en 2002, est remarquable.
et
Eglise Saint-Lubin
L'annuaire de Lefèvre, en 1863, décrit l'église ainsi: "l'église de Saint-Lubin forme un parallélogramme de 26 mètres de long sur 10 mètres de large. La nef, longue de 12 mètres, est la partie la plus ancienne de l'église; ses murs, construits en maçonnerie ordinaire de cailloux, sont percés de petites fenêtres en plein cintre. L'autre partie, de date plus récente, est en maçonnerie de pierre de taille (grès); cette partie comprend le choeur et le sanctuaire terminé par un plan polygonal. Une nouvelle sacristie a été bâtie derrière l'abside, en 1853.
L'entrée de l'église, précédée d'un porche, s'ouvre dans le mur méridional de la nef; à l'angle nord de cette nef s'élève une tour quadrangulaire surmontée d'un clocher".
Il est possible d'ajouter a cet inventaire, que la partie la plus ancienne date probablement du XIIème et que la partie la plus récente serait du XVIème siècle. La voute, rénovée en 2002, est remarquable.
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Eglise Saint-Sulpice à Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir)
Eglise Saint-Sulpice
Cette petite église trapue, solidement assise sur ses quatre murs, s'élève solitaire au bord de la Vesgre, entourée de son cimetière. Elle fut construite au XIème ou au XIIème siècle et dépendait de l'abbaye bénédictine d'Ivry.
L'implantation de cette église est curieuse car il ne semble pas qu'il y ait jamais eu un village à cet endroit, pas même une maison et pas même un presbytère.
L'église est un parallélogramme exécuté en maçonnerie de pierres de silex, mesurant 21 mètres sur 13. elle comporte un bas-côté et son chevet est plat. L'entrée est en plein-cintre romain, mais sans sculptures. Les fenêtres ménagées dans les murs sont étroites, mais, étant évasées vers l'intérieur, laissent passer une bonne lumière.
En très mauvais état, malgré quelques tentatives de restauration en 1930, l'église était menacée de destruction, quand, en 1972, une équipe de bénévoles lança une large restauration. On leur doit l'état actuel de cette charmante église.
Cette petite église trapue, solidement assise sur ses quatre murs, s'élève solitaire au bord de la Vesgre, entourée de son cimetière. Elle fut construite au XIème ou au XIIème siècle et dépendait de l'abbaye bénédictine d'Ivry.
L'implantation de cette église est curieuse car il ne semble pas qu'il y ait jamais eu un village à cet endroit, pas même une maison et pas même un presbytère.
L'église est un parallélogramme exécuté en maçonnerie de pierres de silex, mesurant 21 mètres sur 13. elle comporte un bas-côté et son chevet est plat. L'entrée est en plein-cintre romain, mais sans sculptures. Les fenêtres ménagées dans les murs sont étroites, mais, étant évasées vers l'intérieur, laissent passer une bonne lumière.
En très mauvais état, malgré quelques tentatives de restauration en 1930, l'église était menacée de destruction, quand, en 1972, une équipe de bénévoles lança une large restauration. On leur doit l'état actuel de cette charmante église.
Saint-Ouen-Marchefroy
Eglise Saint-Ouen : vaisseau unique, chevet à trois pans. Au sud, chapelle de la tour avec voûte du XIXè siècle. Nef plus ancienne que le clocher. Construction en blocage de silex avec contreforts réguliers dans la partie est. D'après Pierre BIZEAU, archiviste diocésain
Eglise Saint-Ouen : vaisseau unique, chevet à trois pans. Au sud, chapelle de la tour avec voûte du XIXè siècle. Nef plus ancienne que le clocher. Construction en blocage de silex avec contreforts réguliers dans la partie est. D'après Pierre BIZEAU, archiviste diocésain
Eglise de Saussay (Eure-et-Loir)
Saussay
Église Saint-Pierre, fondée par l'Abbé de Saint-Père de Chartres
Intérieur : vaisseau unique avec chevet à trois pans. Édifice construit en deux campagnes. La partie occidentale, plus ancienne, est couverte d'une charpente apparente, peinte. Le chœur a reçu, au XIXè s. une voûte légère reposant sur des colonnes en plâtre durci.
Extérieur : murs en blocage enduit. La partie la plus récente (XVIè s.)possède des contreforts. Un petit clocher en charpente sort de l'axe du toit à l'ouest.
Église Saint-Pierre, fondée par l'Abbé de Saint-Père de Chartres
Intérieur : vaisseau unique avec chevet à trois pans. Édifice construit en deux campagnes. La partie occidentale, plus ancienne, est couverte d'une charpente apparente, peinte. Le chœur a reçu, au XIXè s. une voûte légère reposant sur des colonnes en plâtre durci.
Extérieur : murs en blocage enduit. La partie la plus récente (XVIè s.)possède des contreforts. Un petit clocher en charpente sort de l'axe du toit à l'ouest.
Eglise de Serville (Eure-et-Loir)
Serville
Eglise Saint-Pierre.
Texte en attente.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr.
Merci d'avance
Eglise Saint-Pierre.
Texte en attente.
Si vous avez des informations concernant cette église, n'hésitez pas à les transmettre à la Paroisse ou par mail : webmestre@paroisse-anet.fr.
Merci d'avance
Eglise Saint-Nicolas à Sorel-Moussel (Eure-et-Loir)
Sorel-Moussel
Eglise Saint-Nicolas
La construction de l'église primitive de Sorel date du Xème siècle. En 1113, cette église fut détruite lors du siège de la forteresse de Sorel par les troupes de Henri VIII d'Angleterre venant de Normandie. Sa reconstruction à l'identique fut malheureusement arrêtée lors d'un incendie en 1134.
L'église actuelle a été reconstruite à partir du XIIIème siècle et le chevet fut achevé au XVème, les deux premières travées de la nef et la chapelle seigneuriale du nord au XVIème. Le clocher a été bâti au XVIIème siècle en aveuglant une fenêtre. L'édifice est construit à base de silex, de chaux et de pierre blanche sur un socle de grès. La partie supérieure est en pierre de Vernon.
Le toit de tuiles est porté par une belle charpente à chevrons dont les entraits sont ornés de têtes de chimères, appelées aussi "hurlants". Dans le chœur, l'autel du XIXème rappelle les sculptures médiévales. Intéressant ensemble de vitraux datant de 1850.
Après d'importants travaux de rénovation, des messes sont à nouveau célébrées depuis 2007.
et
Eglise Saint-Nicolas
La construction de l'église primitive de Sorel date du Xème siècle. En 1113, cette église fut détruite lors du siège de la forteresse de Sorel par les troupes de Henri VIII d'Angleterre venant de Normandie. Sa reconstruction à l'identique fut malheureusement arrêtée lors d'un incendie en 1134.
L'église actuelle a été reconstruite à partir du XIIIème siècle et le chevet fut achevé au XVème, les deux premières travées de la nef et la chapelle seigneuriale du nord au XVIème. Le clocher a été bâti au XVIIème siècle en aveuglant une fenêtre. L'édifice est construit à base de silex, de chaux et de pierre blanche sur un socle de grès. La partie supérieure est en pierre de Vernon.
Le toit de tuiles est porté par une belle charpente à chevrons dont les entraits sont ornés de têtes de chimères, appelées aussi "hurlants". Dans le chœur, l'autel du XIXème rappelle les sculptures médiévales. Intéressant ensemble de vitraux datant de 1850.
Après d'importants travaux de rénovation, des messes sont à nouveau célébrées depuis 2007.
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Eglise Saint-Roch à Sorel-Moussel (Eure-et-Loir)
Eglise Saint-Roch
Ce lieu de culte fut construit au XVème siècle sur l'emplacement d'un hôpital où Saint Roch avait soigné les pestiférés. Plus de 150 ans après sa mort, ses bienfaits restaient dans les mémoires et il était invoqué assidûment par les fidèles car des épidémies de peste sévissaient alors dans la région.
La nouvelle paroisse fut l'objet d'un pèlerinage très fréquenté, les processions venant de toute la contrée, le lundi de Pentecôte, pour célébrer avec faste Saint Roch, puis pour se divertir et festoyer. Cette tradition se poursuivit jusqu'en 1900.
La chapelle, désignée aussi "Notre-Dame-des-Fleurs", est également dédiée à la Vierge.
Réunie à l'église de Sorel en 1790, la chapelle redevint l'annexe de Saint-Nicolas.
Ce lieu de culte fut construit au XVème siècle sur l'emplacement d'un hôpital où Saint Roch avait soigné les pestiférés. Plus de 150 ans après sa mort, ses bienfaits restaient dans les mémoires et il était invoqué assidûment par les fidèles car des épidémies de peste sévissaient alors dans la région.
La nouvelle paroisse fut l'objet d'un pèlerinage très fréquenté, les processions venant de toute la contrée, le lundi de Pentecôte, pour célébrer avec faste Saint Roch, puis pour se divertir et festoyer. Cette tradition se poursuivit jusqu'en 1900.
La chapelle, désignée aussi "Notre-Dame-des-Fleurs", est également dédiée à la Vierge.
Réunie à l'église de Sorel en 1790, la chapelle redevint l'annexe de Saint-Nicolas.