Le carême stipule un itinéraire spirituel ayant pour point d’arrivée Pâques, cœur de la foi chrétienne, où l’Église célèbre la résurrection du Christ. C’est le temps de recentrer notre vie sur l’essentiel : qu’est-ce qui me rend heureux ? Choisis ce qui te rend heureux, vraiment heureux. Choisis à la lumière de la parole du Christ, à la lumière de l’évangile. C’est un temps de grâce, un temps pour choisir la vie, la vie vraie, la vie avec le Christ. On peut le discerner en paroisse, en couple, en famille, entre chrétiens, entre amis.
Tous les ans, nous parlons de Carême, alors quel est l’enjeu ? La vie, plus de vie, la vie de Dieu en nous et autour de nous ! C’est l’appel du carême : « CHOISIS LA VIE POUR QUE VOUS VIVIEZ » (Dt 30, 19).
Dieu a fait le choix d’appeler des hommes et des femmes à vivre et témoigner de son amour. Il a appelé le peuple hébreux. Il lui a révélé son amour, il l’a appelé à passer de l’esclavage en Égypte à la Terre promise. Dans cette traversée, le peuple a fait l’expérience de son péché. Il a aussi expérimenté la présence de Dieu, de son Esprit (la nuée lumineuse), la force de la Parole. Le peuple s’est sans cesse tourné vers de faux dieux, mais Dieu n’a pas cessé d’envoyer des prophètes. Il a même envoyé son propre Fils, Jésus, nous appeler à passer vraiment de la mort à la vie.
Les quarante jours de Carême peuvent être comme des vacances ! Selon la manière dont on les vit, ils ne seront qu’une parenthèse ou bien ils seront un moment fort qui permet de s’arrêter, de reprendre des forces, de penser notre vie pour mieux la vivre.
Ce temps n’a pas d’autre ambition. Nous faire entrer dans un autre « chez-nous », celui où Dieu se tient, où il pourra continuer à nous parler « cœur à cœur », comme à Osée, comme au désert où nous n’avions que lui comme appui dans un monde hostile. « Cœur à cœur » déchirant le voile des habitudes prises, de l’ennui, de la répétition, afin d’y faire naître toujours un « nouveau » qui nous fasse vivre vraiment, qui nous invite dans la contemplation d’un paysage toujours inconnu.
Un chez-nous aux dimensions de l’univers !
Tout un chacun peut entendre et reconnaître que sa relation à l’autre mérite plus de soin, de bienveillance, de charité et ces quarante jours peuvent être vécus comme une période « d’entraînement intensif ».
C’est ensemble, en communauté, que nous sommes conviés à vivre ce temps de grâce dans la foi, à travers des rencontres conviviales comme nos célébrations. Je me permets de rappeler ces trois points d’attention pour dynamiser nos efforts personnels et communautaires : accorder de l’importance à la prière pour solidifier sa vie intérieure, un regard nouveau sur la vie fraternelle et la solidarité avec les moins favorisés.
Que nos vies soient renouvelées en Jésus et que nous soyons heureux. La vie, la vraie, ne commence qu’en découvrant qu’elle possède l’Éternité !
Bien fraternellement,
Père Pierre-Marie Belledent
Tous les ans, nous parlons de Carême, alors quel est l’enjeu ? La vie, plus de vie, la vie de Dieu en nous et autour de nous ! C’est l’appel du carême : « CHOISIS LA VIE POUR QUE VOUS VIVIEZ » (Dt 30, 19).
Dieu a fait le choix d’appeler des hommes et des femmes à vivre et témoigner de son amour. Il a appelé le peuple hébreux. Il lui a révélé son amour, il l’a appelé à passer de l’esclavage en Égypte à la Terre promise. Dans cette traversée, le peuple a fait l’expérience de son péché. Il a aussi expérimenté la présence de Dieu, de son Esprit (la nuée lumineuse), la force de la Parole. Le peuple s’est sans cesse tourné vers de faux dieux, mais Dieu n’a pas cessé d’envoyer des prophètes. Il a même envoyé son propre Fils, Jésus, nous appeler à passer vraiment de la mort à la vie.
Les quarante jours de Carême peuvent être comme des vacances ! Selon la manière dont on les vit, ils ne seront qu’une parenthèse ou bien ils seront un moment fort qui permet de s’arrêter, de reprendre des forces, de penser notre vie pour mieux la vivre.
Ce temps n’a pas d’autre ambition. Nous faire entrer dans un autre « chez-nous », celui où Dieu se tient, où il pourra continuer à nous parler « cœur à cœur », comme à Osée, comme au désert où nous n’avions que lui comme appui dans un monde hostile. « Cœur à cœur » déchirant le voile des habitudes prises, de l’ennui, de la répétition, afin d’y faire naître toujours un « nouveau » qui nous fasse vivre vraiment, qui nous invite dans la contemplation d’un paysage toujours inconnu.
Un chez-nous aux dimensions de l’univers !
Tout un chacun peut entendre et reconnaître que sa relation à l’autre mérite plus de soin, de bienveillance, de charité et ces quarante jours peuvent être vécus comme une période « d’entraînement intensif ».
C’est ensemble, en communauté, que nous sommes conviés à vivre ce temps de grâce dans la foi, à travers des rencontres conviviales comme nos célébrations. Je me permets de rappeler ces trois points d’attention pour dynamiser nos efforts personnels et communautaires : accorder de l’importance à la prière pour solidifier sa vie intérieure, un regard nouveau sur la vie fraternelle et la solidarité avec les moins favorisés.
Que nos vies soient renouvelées en Jésus et que nous soyons heureux. La vie, la vraie, ne commence qu’en découvrant qu’elle possède l’Éternité !
Bien fraternellement,
Père Pierre-Marie Belledent