Journée des malades...
Lourdes évoque un flot bien fluide de pèlerins qui, à la suite de la première Apparition du 11 février 1858, coule le long du Gave ; flot qui s'est grossi au fil du temps avec les malades venant nombreux à Lourdes.
Une loi nouvelle s'est alors développée que l'on trouve même inscrite dans la nature : cette loi stipule que la compétition n'est pas le seul moteur de l'histoire, car il y a ce que les scientifiques ont découvert en observant les phénomènes de cette nature : la réalité de la collaboration ou coopération. En effet la compétition conduit à l'émergence du plus fort qui lui-même devient un jour plus faible car sa place est convoitée par d'autres. La coopération est toujours positive dans le sens du bien.
A Lourdes, comme dans le monde, une coopération entre bien-portants et malades se manifeste. Apparaît alors un sentiment extraordinaire qui transfigure la relation : c'est la compassion. Nous lisons dans l'évangile que le bon Samaritain fut ému en lui-même. De là s'est déclenché un geste animé par ce qu'on appelle l'Amour.
Si le 11 février évoque la journée mondiale pour les malades, qui ne voit que cette journée s'étale sur toute l'année. D'ailleurs, ne trouve-t-on pas des soi-disant bien-portants qui sont vraiment malades spirituellement et dont le cœur est sclérosé... et des malades habités par une présence et dont le sourire vous attire...
Finalement, que ce soit à Lourdes, à Anet et ailleurs, ne pensons pas trouver un remède à la société si on exclue la compassion, la collaboration dans le secours mutuel, contrepoids nécessaire à l'acharnement compétitif de l'avoir et du pouvoir.
Père Jacques
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Une loi nouvelle s'est alors développée que l'on trouve même inscrite dans la nature : cette loi stipule que la compétition n'est pas le seul moteur de l'histoire, car il y a ce que les scientifiques ont découvert en observant les phénomènes de cette nature : la réalité de la collaboration ou coopération. En effet la compétition conduit à l'émergence du plus fort qui lui-même devient un jour plus faible car sa place est convoitée par d'autres. La coopération est toujours positive dans le sens du bien.
A Lourdes, comme dans le monde, une coopération entre bien-portants et malades se manifeste. Apparaît alors un sentiment extraordinaire qui transfigure la relation : c'est la compassion. Nous lisons dans l'évangile que le bon Samaritain fut ému en lui-même. De là s'est déclenché un geste animé par ce qu'on appelle l'Amour.
Si le 11 février évoque la journée mondiale pour les malades, qui ne voit que cette journée s'étale sur toute l'année. D'ailleurs, ne trouve-t-on pas des soi-disant bien-portants qui sont vraiment malades spirituellement et dont le cœur est sclérosé... et des malades habités par une présence et dont le sourire vous attire...
Finalement, que ce soit à Lourdes, à Anet et ailleurs, ne pensons pas trouver un remède à la société si on exclue la compassion, la collaboration dans le secours mutuel, contrepoids nécessaire à l'acharnement compétitif de l'avoir et du pouvoir.
Père Jacques
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