La Fête-Dieu de tous les dimanches...
Après la Fête de la Pentecôte qui nous donne les effluves du Saint Esprit, après la Fête de la Trinité qui nous donne le parfum unique du Dieu Amour, nous arrivons à célébrer ce que l'on appelle la Fête-Dieu.
Fête du don de Dieu, totalement livré comme nourriture de l'âme humaine. Fête d'un Dieu fait sacrement, communication de lui-même sous le signe fragile du Pain : Deus Sabbaoth « le Dieu des armées », comme « désarmé »... mis à portée de mains. Et, nous voyons ainsi jusqu'où peut aller l'Amour de Dieu pour fortifier les hommes, les assimiler à lui-même pour glorifier ainsi le Père.
Finalement, Dieu se nourrit plus de nous que nous nous nourrissons de Lui; le Fils semble ainsi rejoindre son Père à travers nous. La Fête-Dieu, ne serait-ce pas la gloire de Dieu traversant la fragilité humaine, le rayonnement de l'Amour divin tamisé par un fragile signe, le pain, pour emporter enfin le cœur de l'homme jusqu'à Dieu ? L'opacité de la chair humaine, la lourdeur du cœur humain ne peut être soulevée que par l'élan du Fils de Dieu qui nous traverse et voudrait nous élever dans la mesure de notre Foi, de notre ouverture.
Des effluves pestilentiels d'un monde corrompu peuvent arriver jusqu'à nous, des brouillards épais peuvent sembler faire écran à la venue de Dieu... Le Christ percera toujours par la douceur de son rayonnement divin, il arrivera à s'insinuer dans les pauvres en esprit, les humbles, ceux qui ne se laissent pas berner par les multiples vanités du monde...
Comme un soleil qui se lève à l'horizon, l'hostie divine se lève à chaque messe, les rayons invisibles de l'Amour passent... des blessures sont guéries, des amertumes chassées, des espérances renouvelées. Tous les dimanches, c'est ainsi la Fête-Dieu, la fête de l'homme qui doit s'agenouiller, mais se relever, debout, dans l'attitude du ressuscité, car nourri d'une vie qui passe par delà la mort. Si nous savions combien Dieu veut notre bonheur et célébrer notre fête... car la Fête du St Sacrement célèbre à la fois l'Amour de Dieu et la dignité de l'homme qui a reçu cette capacité de le recevoir dans la mesure même de sa foi, de son désir profond.
Père Jacques
Curé d'Anet
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Fête du don de Dieu, totalement livré comme nourriture de l'âme humaine. Fête d'un Dieu fait sacrement, communication de lui-même sous le signe fragile du Pain : Deus Sabbaoth « le Dieu des armées », comme « désarmé »... mis à portée de mains. Et, nous voyons ainsi jusqu'où peut aller l'Amour de Dieu pour fortifier les hommes, les assimiler à lui-même pour glorifier ainsi le Père.
Finalement, Dieu se nourrit plus de nous que nous nous nourrissons de Lui; le Fils semble ainsi rejoindre son Père à travers nous. La Fête-Dieu, ne serait-ce pas la gloire de Dieu traversant la fragilité humaine, le rayonnement de l'Amour divin tamisé par un fragile signe, le pain, pour emporter enfin le cœur de l'homme jusqu'à Dieu ? L'opacité de la chair humaine, la lourdeur du cœur humain ne peut être soulevée que par l'élan du Fils de Dieu qui nous traverse et voudrait nous élever dans la mesure de notre Foi, de notre ouverture.
Des effluves pestilentiels d'un monde corrompu peuvent arriver jusqu'à nous, des brouillards épais peuvent sembler faire écran à la venue de Dieu... Le Christ percera toujours par la douceur de son rayonnement divin, il arrivera à s'insinuer dans les pauvres en esprit, les humbles, ceux qui ne se laissent pas berner par les multiples vanités du monde...
Comme un soleil qui se lève à l'horizon, l'hostie divine se lève à chaque messe, les rayons invisibles de l'Amour passent... des blessures sont guéries, des amertumes chassées, des espérances renouvelées. Tous les dimanches, c'est ainsi la Fête-Dieu, la fête de l'homme qui doit s'agenouiller, mais se relever, debout, dans l'attitude du ressuscité, car nourri d'une vie qui passe par delà la mort. Si nous savions combien Dieu veut notre bonheur et célébrer notre fête... car la Fête du St Sacrement célèbre à la fois l'Amour de Dieu et la dignité de l'homme qui a reçu cette capacité de le recevoir dans la mesure même de sa foi, de son désir profond.
Père Jacques
Curé d'Anet
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