Le Carême est un temps fort au cours de l’année liturgique. Il nous permet de nous engager sur le chemin de la conversion afin de mieux réfléchir sur le fondement de la foi chrétienne, de choisir un engagement lié à notre mode de vie, ou encore de faire un effort de solidarité… et de vivre pleinement la Pâque du Seigneur dans un monde toujours menacé par l’indifférence des valeurs spirituelles et le gaspillage des biens matériels.
Après mûre réflexion avec certains acteurs de la vie paroissiale, cette année, comme effort de Carême, nous avons fait le choix de soutenir un projet en cours dans notre paroisse. Le fruit de cet effort sera orienté vers les travaux de remise en état de la salle Saint-Cyr (accueil paroissial, bureau du père Jean-Pierre, lieu du catéchisme de nos enfants, et différentes rencontres des équipes paroissiales…). Les travaux à faire sont assez importants ; mais avec le fruit de l’effort de chacun, « les ruisseaux feront des rivières ». Nous vous remercions déjà pour votre effort de carême, que le Seigneur vous bénisse !
Nous venons donc d’entrer dans ce temps de Carême. Nous devons le vivre comme un temps où le Seigneur nous invite à être plus chrétiens, plus porteurs de la lumière de la foi, de l’espérance et de la charité autour de nous. Jésus nous invite à avoir ce regard de miséricorde sur le monde en pensant à son attitude lorsqu’Il voyait toute cette foule autour de Lui, foule ressemblant à un troupeau de brebis affamées et sans berger. Alors Il se mit à l’instruire.
Nous devons profiter de ces quarante jours pour faire le point sur notre vie chrétienne et aussi chercher à améliorer ce qui est encore tiède. Il ne s’agit pas de chercher la perfection, mais de chercher à grandir dans la foi, à diminuer nos pauvretés.
C’est l’Amour de Dieu et du prochain (et aussi de nous-mêmes) qui doit nous pousser à nous convertir, c’est à-dire à faire grandir le bien en nous et donc diminuer le mal. Pour cela, nous devons nous appuyer sur le Seigneur dans la prière, la lecture plus assidue de Sa Parole, la pratique régulière de la messe et de la miséricorde dans le sacrement de la réconciliation avec Dieu. Ne nous décourageons pas face à nos pauvretés et nos limites, mais cherchons à les vaincre avec le Seigneur.
Oui, le Carême reste un temps de jeûne et donc d’efforts, car suivre le Christ, c’est accepter de rentrer dans ce combat spirituel. Nous ne sommes pas toujours vainqueurs, mais le jeûne nous permet d’offrir quelque chose au Seigneur pour être plus fort. Ne minimisons pas ce moyen, car Jésus Lui-même dit que certaines victoires ne se feront que parce que nous jeûnerons. C’est un moyen important et même s’il y a beaucoup d’autres jeûnes possibles, ne négligeons pas celui-là. Prions les uns pour les autres pour nous soutenir plus fraternellement.
Bon et saint Carême, avec ma prière ; je me confie à la vôtre.
Père Jean-Pierre Omva Edou
Après mûre réflexion avec certains acteurs de la vie paroissiale, cette année, comme effort de Carême, nous avons fait le choix de soutenir un projet en cours dans notre paroisse. Le fruit de cet effort sera orienté vers les travaux de remise en état de la salle Saint-Cyr (accueil paroissial, bureau du père Jean-Pierre, lieu du catéchisme de nos enfants, et différentes rencontres des équipes paroissiales…). Les travaux à faire sont assez importants ; mais avec le fruit de l’effort de chacun, « les ruisseaux feront des rivières ». Nous vous remercions déjà pour votre effort de carême, que le Seigneur vous bénisse !
Nous venons donc d’entrer dans ce temps de Carême. Nous devons le vivre comme un temps où le Seigneur nous invite à être plus chrétiens, plus porteurs de la lumière de la foi, de l’espérance et de la charité autour de nous. Jésus nous invite à avoir ce regard de miséricorde sur le monde en pensant à son attitude lorsqu’Il voyait toute cette foule autour de Lui, foule ressemblant à un troupeau de brebis affamées et sans berger. Alors Il se mit à l’instruire.
Nous devons profiter de ces quarante jours pour faire le point sur notre vie chrétienne et aussi chercher à améliorer ce qui est encore tiède. Il ne s’agit pas de chercher la perfection, mais de chercher à grandir dans la foi, à diminuer nos pauvretés.
C’est l’Amour de Dieu et du prochain (et aussi de nous-mêmes) qui doit nous pousser à nous convertir, c’est à-dire à faire grandir le bien en nous et donc diminuer le mal. Pour cela, nous devons nous appuyer sur le Seigneur dans la prière, la lecture plus assidue de Sa Parole, la pratique régulière de la messe et de la miséricorde dans le sacrement de la réconciliation avec Dieu. Ne nous décourageons pas face à nos pauvretés et nos limites, mais cherchons à les vaincre avec le Seigneur.
Oui, le Carême reste un temps de jeûne et donc d’efforts, car suivre le Christ, c’est accepter de rentrer dans ce combat spirituel. Nous ne sommes pas toujours vainqueurs, mais le jeûne nous permet d’offrir quelque chose au Seigneur pour être plus fort. Ne minimisons pas ce moyen, car Jésus Lui-même dit que certaines victoires ne se feront que parce que nous jeûnerons. C’est un moyen important et même s’il y a beaucoup d’autres jeûnes possibles, ne négligeons pas celui-là. Prions les uns pour les autres pour nous soutenir plus fraternellement.
Bon et saint Carême, avec ma prière ; je me confie à la vôtre.
Père Jean-Pierre Omva Edou